dimanche 22 février 2009
More Action ! Less Tears ! MAJ
Noémie:
Milena:
Lukas:
Julien:
vendredi 20 février 2009
Vendredi: cours dans le métro par des profs de Paris 7 MAJ
Quelques questions ont été posées aux organisateurs et participants :
2. Pourquoi avez-vous décidé de participer?
3. Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne initiative?
1. Savez-vous ce que c'est/ pourquoi font-ils ça?
Shirley & Margaux
mardi 17 février 2009
lundi 16 février 2009
Flashmob: Nous y serons
PERFORMANCE COLLECTIVE - FLASHMOB
APPEL A PARTICIPATION
Que vous soyez petits ou grands, universitaires ou traders, engagés ou désillusionnés, venez nous rejoindre pour une mobilisation éclaire pour soutenir les Universités en grève mercredi 18 février à midi place Saint Michel. Une action de mobilisation collective sous la forme d¹une FLASHMOB est prévue à midi (12H00) Place Saint Michel à Paris.
DATE : MERCREDI 18 Février 2009
LIEU : PLACE SAINT MICHEL, 75006 PARIS
HEURE : 12H00 PRECISE
Instructions à suivre :
1. Munissez-vous d¹un livre (de préférence votre livre préféré).
2. Rendez-vous sur sur la place Saint Michel à midi précise (12H00) le mercredi 18 févier.http://maps.google.fr/
3. Lors du coup de sifflet, Immobilisez-vous pour une lecture de 5 minutes à haute voix.
4. Au deuxième coup de sifflet dispersez-vous !!!
CECI N¹EST PAS UN SPAM MAIS UNE PERFORMANCE ARTISTIQUE ! MERCI DE FAIRE CIRCULER LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !
+ d¹INFO : http://flashmobilisation.
dimanche 15 février 2009
Mon expérience à Bétonsalon.
A l’incitation de professeurs et par curiosité, j’ai régulièrement fréquenté les expositions et les conférences proposées. J’ai ensuite réalisé un stage au mois de Juillet 2008. J’ai travaillé sur l’exposition Playtime (rédaction de notice, conception du site internet, sur des recherches bibliographiques). Je suis actuellement en train de valider mon UE libre « Engagement étudiant » au Bétonsalon sur un projet nommé « Faire école » avec un autre étudiant. Mon implication dans Bétonsalon n’est plus formalisable par une appellation « stage » car elle est devenue naturelle.
Bétonsalon est le lieu où l’expérience esthétique est possible par le cadre, le choix des œuvres, la médiation. La rencontre directe avec les œuvres est complémentaire avec des études d’histoire de l’art : réalisation de dossier sur des œuvres de Bétonsalon pour des cours à la fac, œuvres abordés en cours et vue à Bétonsalon, réalisation d’une mise en scène de Koltès dans le cadre d’un cours sur la dramaturgie, débat en cours sur les expositions… De plus, ce lieu d’art rentre en résonnance avec les commandes d’œuvres du 1%.
Bétonsalon m’a permis de rencontrer des artistes ainsi que des professionnels de métiers de la culture. J’y ai rencontré des étudiants de d’autres UFR que le mien. Bétonsalon m’a donné les clefs pour comprendre « l’université dans la ville », le quartier, ses enjeux. Mes usages s’en sont trouvé modifié, j’ai commencé à l’explorer au-delà du trajet métro-fac.
Selon moi Bétonsalon est un outil que n’importe quel étudiant peu saisir. L’équipe est toujours ouverte aux projets de chacun. Bétonsalon est le lieu de la construction. J’attends beaucoup des projets futurs (expositions, création d’une bibliothèque, nouvelle édition de Playtime) et des futurs rencontres.
Je voudrais remercier toute l’équipe de Bétonsalon.
Sara Martinetti, étudiante de Paris VII en Lettres et Art, Licence 3.
Compte-rendu du vernissage de l'exposition Fahrenheit 451 qui s'est déroulé le vendredi 13 février 2009
Il y a eu une discussion à 17H au sein de laquelle Frédéric Danos a suggéré aux étudiants présents de prendre le lieu. Les étudiants présents ont expliqué qu'ils préféraient travailler avec nous comme ils l'ont déjà fait. Ils ne voyaient pas en quoi ils prendraient un lieu qui leur était déjà ouvert. En même temps, les étudiants présents décrivaient que l'attitude des occupants de mercredi leur paraissait violente, stupide et inadmissible. Le président de l'association sur le thème du mouvement de revendications universitaires indique que l'association a toujours été solidaire du mouvement et qu'elle avait proposé à certains acteurs de ce mouvement rencontrés lors des AG dans les amphis de venir pour proposer des actions concrètes. ( proposition qui n'a pas trouvée d'écho à ce moment là).
Les étudiants présents ont entendu ce message mais ils ont qualifié les manifestations de soutien de l'association insuffisantes. L'association a reconnu qu'ils avaient certainement manqué d'énergie à ce propos.
Après avoir déjà formulé leurs excuses pour avoir eu recourt aux forces de police auprès de la quinzaine d'occupants le lendemain de l'occupation via une personne liée au groupe d'occupant, l'association a re-acté l'ouverture de l'espace aux activités du mouvement étudiant. Quelques idées concrètes comme la production d'affiches dans l'espace ont été rapidement évoquées. En même temps, l'ensemble des personnes réunies ont bien précisé qu'il s'agissait d'une ouverture d'ordre collaboratif et qu'elle était ouverte à un processus démocratique et non à l'emploi de la force ni à la dictature d'un groupuscule sur l'ensemble de la communauté universitaire. De plus, l'importance du respect envers les locaux et l'association qui les gère a été rappelée.
A 18H, le groupe d'occupants de mercredi (15 personnes) s'est joint à la discussion avec un heure de retard. Ils sont arrivés avec un tract tenant un tout autre langage que celui de mercredi. Ils ont été invités à lire le tract publiquement. Après lecture, un résumé de la discussion a été fait aux occupants. Ce sur quoi ils ont exprimé leur refus de discuter reposant un ultimatum pour le décrochage de l'exposition. Une enseignante a tenté de discuter avec les occupants du sens des œuvres exposées en ce lieu.
Bien que l'espace était ouvert à leur parole ils ont continué a refuser toute discussion, en disant : "j'en ai rien à péter" ou "y'a même pas de petits fours, on se casse."
sur ce, l'équipe leur a demandé de rester pour discuter. Le groupe d'occupants a quitté l'espace au bout de 7 minutes de présence. 5 d'entre eux ont décidé de rester et se sont mêlés aux discussions individuelles qui avaient alors lieu de toutes parts.
Ces 5 occupants ont exprimé leur souhait de revenir discuter mardi.
Ensuite le vernissage a eu lieu jusqu'à 21h.
Béton Salon
jeudi 12 février 2009
Bétonsalon en danger !
BETONSALON en danger
Avis aux étudiants qui s’intéressent quelque peu à la vie étudiante, ce mardi 12 février, un groupe de plusieurs personnes a tenté d’investir le local de Bétonsalon, lieu d’échanges et d’expositions artistiques et culturelles, dans le but unique de « saboter » les lieux, car « je cite », d’après la prose exquise d’un tract non signé : « ce truc n’attire que sa clientèle habituelle et ne présente aucun intérêt pour ceux qui fréquentent quotidiennement la fac ». Leur « démarche » ne manque pas de provocations (destruction des œuvres d’art exposées et menace de « sabotage » du vernissage de l’exposition de vendredi) ainsi que de « carences » - réunions concrètes, programme d’actions et propositions. D’autre part, leur « revendications » factices, stériles n’embrayent sur aucun projet à longue échéance : « festin, discussion sur l’avenir de l’ex Betonsalon », grosse teuf »
Les responsables de Béton Salon sur le site de Paris 7 sont débordés par les événements, et sollicitent notre soutien, dans la revalorisation du lieu et de son intérêt pour la vie étudiante. Les contacts établis avec les « occupants » n’ayant abouti à aucunes résolutions, je propose de faire circuler une pétition réunissant étudiants et professeurs afin de soutenir l’importance de ce type de lieu de création, d’exposition et d’échange sur le campus.
Milena.
Accueil Bétonsalon (sur le site de Bétonsalon):
« Chaque visiteur qui entre dans Bétonsalon est accueilli par un membre de l’équipe pour une médiation. Sans chercher à imposer un discours sur l’exposition en cours, cette première rencontre est surtout une manière de déjouer le caractère parfois anonyme d’une exposition. La parole permet d’exprimer son expérience face à l’œuvre, aussi complexe soit elle. En ce sens, chaque nouveau dialogue engage l’invention d’un nouveau regard sur l’exposition. »
UNE DES SOLUTIONS POUR MANIFESTER NOTRE SOUTIEN A BETONSALON SERAIT DE NOUS RENDRE EN MASSE A CE VERNISSAGE ! ! !
13/02/2009, 18h-21h
Vernissage de l’exposition Fahrenheit 451, en présence des artistes
Une exposition personnelle de Thu Van Tran avec la participation de Didier Rittener et
Chi Waï Ng
14/02/2009, 18h
Compte-rendu de la résidence et du projet de collaboration entre l’artiste Jochen Dehn et les étudiants de physique de l’université Paris 7 : Jonathan Fouchard et Khanh-Dang Nguyen Thu Lam
Réactions à chaud sur l'action "BétonSalon"
Les locaux du BétonSalon n'appartiennent pas à l'université mais à la mairie de Paris. Autrement dit, cet espace n'a pas été "volé" aux étudiants comme on peut parfois l'entendre.
Il ne s'agit pas de condamner les possibles causes ou justifications apportées par le groupe qui a investi BétonSalon. Le manque de lieu de convivialité ou de lieu de réunion pour les étudiants de Paris 7 est un réel problème. Cependant, ces lieux, il faut les réclamer à la mairie et à l'état (une maison des initiatives étudiante est d'ailleurs en construction) et non pas chercher un "bouc-émissaire" à abattre. Cette façon de faire se rapproche d'une idéologie pas franchement défendable, surtout en ces temps où la solidarité est plus que jamais nécessaire.
Deuxièmement, BétonSalon n'est pas une galerie contrairement à ce qu'on entend souvent, mais un centre d'art. Cette précision est importante pour deux raisons: une galerie a une vocation commerciale, un centre d'art ne vend pas d'œuvre, mais sert uniquement à la promotion de jeunes artistes. BétonSalon est financé par des subventions, et dirigé par une association indépendante. Ce n'est donc pas une galerie privée qui dispose de fond énorme, mais une association avec ses volontaires, ses employés, et qui se bat elle aussi pour avoir le droit d'exister. Il ne s'agit pas d'un repaire de bourgeois élitiste et cynique, mais bien d'un centre de recherche artistique dirigé par des passionnés.
Les personnes qui ont investi BétonSalon ont fait preuve d'un égoïsme et d'une violence choquante pour des gens qui se revendiquent humanistes. Si la violence n'a pas été physique, envahir un espace de cette manière pour empêcher les personnes de travailler normalement sur un projet élaboré depuis des semaines, prendre le contrôle par le nombre d'un espace est un acte de violence en soi. Il s'agissait d'instaurer un rapport de force et de proposer un ultimatum qui consistait à choisir entre deux solutions: accepter d'abandonner le projet en cours et collaborer ou alors défendre le travail de l'artiste et prévenir la police. Aucun de ces deux choix n'est un choix acceptable.
Il s'agit purement et simplement d'une agression. En venant dans ce lieu, ce groupe a tout simplement voulu nier le droit à exister à BétonSalon et le droit de visibilité de l'artiste et le travail de ceux qui ont tout fait pour que l'exposition ait lieu.
Face à cette violence, aucun débat constructif n'est envisageable car le dialogue est engagé dans un rapport de force déséquilibré.
Quant aux débats mis en place, je m'interroge personnellement sur la pertinence d'un tour de parole pour engager une discussion. Si on ne peut répondre que 30 minutes après son interlocuteur, quelle efficacité peut bien avoir ce type de "conversation"? De même, le caractère "démocratique" de ce genre de méthode qui consiste à d'abord à s'imposer semble douteux.
De plus aucun projet et aucune revendication claire n'a été proposé ou discuté.
La plupart des étudiants n'étant même pas de Paris 7, la justification de leur présence allait de la création d'un centre social à la régularisation des sans papiers.
Pourquoi cet acte est complètement contre-productif?
Alors que le mouvement se réclamait "ouvert" à la création, pourquoi investir de force un lieu qui est déjà en soi fait pour la création? Un lieu qui propose aux étudiants volontaires de faire des concerts ou d'organiser des événements? Les réelles raisons de l'investissement de ce lieu sont un mépris total pour le travail effectué par l'association et la facilité. Il y a une logique dangereuse: on ne comprend pas, donc c'est un art élitiste, donc il n'a pas de raison d'être ici. N'est-ce pas faire le jeu de ceux qui veulent démanteler la culture en décidant de ce qui serait un "bon" art ou pas?
Leur méthode dite d'"ouverture" n'est pas en accord avec leur mode d'action. La première des ouvertures aurait été tout simplement d'aller discuter avec les responsables du centre, et de voir en quoi leur intervention pouvait donner lieu à un projet qui ne dégraderait en rien ce qui était en train de se mettre en place.
Les raisons qui ont poussé l'investissement de ce lieu plutôt qu'un espace public ou un lieu d'université semblent être le résultat d'un choix de facilité et d'une volonté de provoquer un conflit par la provocation qui justifierai des actions de dégradations ou une lutte qui n'avait jusque là aucune légitimité à se faire dans ce lieu.
Pourquoi BétonSalon est un lieu qui a sa place à l'université?
La question de l'art élitiste est une question idéologique centrale
BétonSalon présente des œuvres élitistes? Oui, sans doute, l'art présenté n'a pas forcément vocation à être "populaire" ou "commerciale". Personnellement je ne comprends pas toutes les démarches et les œuvres exposées. Mais n'est-ce pas la vocation d'un centre d'art que d'exposer des œuvres et des artistes qui n'ont pas forcément d'autres moyens de visibilité? Quelle place réserver à ce type d'art si les centres d'art ne prennent pas en charge leur diffusion? La télévision? les grands musées publics?
BétonSalon se doit donc de continuer à défendre ses convictions et le choix de sa programmation d'œuvres contemporaines, car c'est le but premier de son existence. Libre à chacun de s'y rendre et d'interroger les œuvres ou le personnel du centre pour engager un dialogue autour des expositions présentées. C'est le but de cet espace qui est également un lieu de recherche artistique. L'art qui y est présenté nécessite un apprentissage, à chacun de s'y intéresser ou pas, mais de respecter le travail généré. A l'heure où la recherche est mise en danger par des réformes gouvernementales et où chacun s'engage pour la défense de la recherche, il me parait navrant de s'en prendre à des lieux de recherches sous prétextes qu'on n'y comprend rien.
Enfin, n'oublions pas que BétonSalon est aussi soucieux d'être ouvert sur les étudiants et l'université. Des apéritifs sont organisés, des réunions et des concerts y ont eu lieu et peuvent y avoir lieu sur simple demande des étudiants. Ce centre est installé depuis peu, et les locaux même de Paris 7 et de ses environs sont fait de manière à rendre toute communication difficile. Nous en subissons les conséquences quotidiennement en tant qu'étudiants de Paris 7. Et il est tout aussi difficile pour BétonSalon d'entrer en contact avec les étudiants.
Pour cette raison les étudiants ne savent pas forcément comment fonctionne BétonSalon, et j'invite tout le monde à dépasser la méfiance que peut provoquer cet espace et les œuvres qui y sont exposées pour aller discuter avec les personnes qui gèrent l'endroit et proposer des projets.
L'investissement de BétonSalon par les étudiants est nécessaire et logique. C'est pour cette raison que ce centre a été ouvert à Paris7. Mais cet investissement doit se faire par le dialogue, la curiosité ou la volonté de création, pas par une prise de possession violente, désorganisée et sans buts concrets.
Maintenant comment agir concrètement? Passer à la galerie, discuter avec le personnel et en discuter autour de soi, apporter son soutien par sa présence au vernissage, communiquer sur le sujet et s'opposer à la dictature du comportement d'un groupe non représentatif de l'université et des ambitions de recherches et d'ouverture des étudiants de Paris 7.
Julien.