dimanche 15 février 2009

Compte-rendu du vernissage de l'exposition Fahrenheit 451 qui s'est déroulé le vendredi 13 février 2009

Ce qui s'est passé :
Il y a eu une discussion à 17H au sein de laquelle Frédéric Danos a suggéré aux étudiants présents de prendre le lieu. Les étudiants présents ont expliqué qu'ils préféraient travailler avec nous comme ils l'ont déjà fait. Ils ne voyaient pas en quoi ils prendraient un lieu qui leur était déjà ouvert. En même temps, les étudiants présents décrivaient que l'attitude des occupants de mercredi leur paraissait violente, stupide et inadmissible. Le président de l'association sur le thème du mouvement de revendications universitaires indique que l'association a toujours été solidaire du mouvement et qu'elle avait proposé à certains acteurs de ce mouvement rencontrés lors des AG dans les amphis de venir pour proposer des actions concrètes. ( proposition qui n'a pas trouvée d'écho à ce moment là).
Les étudiants présents ont entendu ce message mais ils ont qualifié les manifestations de soutien de l'association insuffisantes. L'association a reconnu qu'ils avaient certainement manqué d'énergie à ce propos.
Après avoir déjà formulé leurs excuses pour avoir eu recourt aux forces de police auprès de la quinzaine d'occupants le lendemain de l'occupation via une personne liée au groupe d'occupant, l'association a re-acté l'ouverture de l'espace aux activités du mouvement étudiant. Quelques idées concrètes comme la production d'affiches dans l'espace ont été rapidement évoquées. En même temps, l'ensemble des personnes réunies ont bien précisé qu'il s'agissait d'une ouverture d'ordre collaboratif et qu'elle était ouverte à un processus démocratique et non à l'emploi de la force ni à la dictature d'un groupuscule sur l'ensemble de la communauté universitaire. De plus, l'importance du respect envers les locaux et l'association qui les gère a été rappelée.
A 18H, le groupe d'occupants de mercredi (15 personnes) s'est joint à la discussion avec un heure de retard. Ils sont arrivés avec un tract tenant un tout autre langage que celui de mercredi. Ils ont été invités à lire le tract publiquement. Après lecture, un résumé de la discussion a été fait aux occupants. Ce sur quoi ils ont exprimé leur refus de discuter reposant un ultimatum pour le décrochage de l'exposition. Une enseignante a tenté de discuter avec les occupants du sens des œuvres exposées en ce lieu.
Bien que l'espace était ouvert à leur parole ils ont continué a refuser toute discussion, en disant : "j'en ai rien à péter" ou "y'a même pas de petits fours, on se casse."
sur ce, l'équipe leur a demandé de rester pour discuter. Le groupe d'occupants a quitté l'espace au bout de 7 minutes de présence. 5 d'entre eux ont décidé de rester et se sont mêlés aux discussions individuelles qui avaient alors lieu de toutes parts.
Ces 5 occupants ont exprimé leur souhait de revenir discuter mardi.
Ensuite le vernissage a eu lieu jusqu'à 21h.

Béton Salon

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